J’espère que vous avez été gâté.e.s en cette fin d’année, que vous fêtiez Noël, Hanouccah, Chrisnouccah, Hannouël, ou toute autre célébration, mot-valise, éclairage dans la nuit de l’hiver.
Et je découvre avec joie la puissance des feedbacks. Ce que j’ai d’abord tant redouté avec angoisse aka la validation, l’invalidation, la légitimité, l’illégitimité, le jugement dans les retours et regards des autres, m’apparaît aujourd’hui comme une force sans limite.
Oui il y a les remarques désagréables, il peut y avoir des silences gênés, des étonnements mal placés. Mais ça ne s’appelle pas des feedbacks. Ça s’appelle « les chiens aboient, la caravane passe ».
Et l’on peut choisir de se concentrer la dessus en se glissant avec délice dans la peau de la victime et l’on trouvera pleins de sauveur.euse.s pour nous valider contre ces persécuteur.euse.s. (cf le Triangle dramatique de Karpman).
Ou bien, on peut passer son chemin et tendre l’oreille activement, après avoir suscité des feedbacks constructifs : t’en penses quoi ? Est-ce que je découpe ça comme ça ? Quel logo tu préfères, et pourquoi ? Ce son, ça évoque quoi pour toi ? Si tu étais à ma place, tu prendrais quelle option ? Pour quelles raisons ? Donne-moi un feedback de valorisation puis un feedback d’amélioration !
Ça ne veut pas dire que je vais tout garder. Je reste celle qui prendra la décision concernant mon projet.
Mais chaque parole est prise en compte, elle touche soit quelque chose qui me permet de réaffirmer un choix en l’expliquant, soit de me remettre en question complètement, soit de m’ouvrir à des perspectives insoupçonnées. Et ça crée quoiqu’il arrive une communauté autour du projet.
Et là maintenant, c’est les plus beaux cadeaux que je reçois pour Hanouccah.
Incommensurable merci à tou.te.s
Je vous souhaite le meilleur pour 2025 !
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